"Est-ce peut-être un effet d'une certaine maturité du Web, je constate de nombreuses interrogations d'ordre éthique, que ce soit sur ce que l'on produit (la qualité, l'accessibilité, etc.) ou sur les services que l'on utilise.
Côté production, la conférence de Mike Monteiro à Paris-Web 2012 le dit très bien : you are responsible of what you put in the world.
Côté services utilisés, je ne vais pas égrener les nombreux posts sur le sujet, les derniers qui me viennent à l'esprit sont la modification des conditions générales d'utilisation d'Instagram, et l'omniprésence de certains titans, comme Google ou Facebook.
Pourquoi ce propos ? Je vois de très nombreuses réactions à un billet nommé The Web We Lost.
Je n'ai rien contre l'idée de ce billet en soi, mais je tiens toutefois à rappeler la seule règle qui prévaut : vous avez le choix de mettre votre énergie là où vous le souhaitez, et vous avez la liberté de le faire."

"Anil Dash crie aux loups avec un titre fracassant The Web We Lost. Cela ressemble en fait un peu à une crise de la quarantaine. Je vous assure le Web n'est pas perdu. La preuve est ce billet même sur ce carnet Web. Nous sommes encore nombreux à publier nous même sur notre propre serveur Web. Je serais même prêt à parier que nous sommes même plus nombreux qu'avant."

"Les pères fondateurs avaient imaginé un réseau ouvert, génératif, bidouillable.
Ils sont aujourd’hui amers de constater que le Web est devenu un adolescent qui loin de chercher à émanciper ses utilisateurs, tente plutôt de les forcer dans des cases, de les infantiliser, de ne leur laisser aucun contrôle.
Le constat dressé la semaine dernière par Anil Dash a depuis été largement partagé par les vétérans du Web. Comme l’impression d’un paradis perdu."
Attention : lire les réactions de Karl Dubost, Clochix ou Olivier Meunier.